Un 6 mai dans le boisé du Tremblay

Boisé du Tremblay
Boisé du Tremblay
Boisé du Tremblay

De retour du point le plus méridional de l'Europe occidentale et mettant à profit le décalage horaire, nous sommes allés assister au réveil du boisé et avons pu constater les progrès du printemps de ce côté-ci de l'Atlantique. Rubans bleus, rouges et verts, le sous-bois fleurit et les arbres disparaissent en laissant des traces durables et inesthétiques qu'il serait pourtant facile d'effacer.

Érythrone d'Amérique
Érythrone d'Amérique
Érythrone d'Amérique

Heureusement, au sol, les tapis d'érythrones et de claytonies redonnent du charme au printemps. Curieusement, si les secondes ne sont pas avares de leurs fleurs, les premières font preuve d'une extrême timidité.
En cherchant une explication dans la toile, on trouve que 99 % des plants d'une colonie ne fleurissent pas. Sur le terrain, cela semble effectivement être le cas. On lit également qu'une plante n'atteint pas sa maturité sexuelle avant 4 à 7 ans, et que, pendant cette période, le bulbe n'émet qu'une seule feuille par année. Il ne produit deux feuilles que lorsqu'il est prêt à fleurir. Enfin, on apprend aussi qu'un bulbe émet environ 3 stolons par an, qui donnent naissance à autant de nouvelles plantes. Ceci explique peut-être cela.  

Bientôt la couleur

Les couleurs passent aussi l'hiver dans le sud, mais ce n'est plus qu'une question de jours avant qu'elles reviennent de migration. Hier, j'ai vu mes premiers jaunes, oranges et verts de l'année.


Rhubarbe
Oseille
Chardonneret jaune