Au bonheur de la banlieue

En ce jour de scies circulaires, de taille-haies, de sableuses, de tondeuses et autres sources d'irritation à moteur, je vous présente l'instrument du bonheur, promesse d'un avenir meilleur: ma tondeuse.


Elle est indestructible; je l'ai depuis plus de 10 ans et elle me survivra probablement. Elle ne réclame aucun entretien à part peut-être un petit coup de lime pour affûter les lames tous les 10 ans. Elle n'a besoin d'aucune source d'énergie, mais j'ai quand même remarqué qu'elle fonctionnait mieux après l'apéro. Elle ne fait aucun bruit et je peux la passer à 2 heures du matin sans réveiller la marmotte qui dort sous mon cabanon. Elle sent bon l'herbe coupée et n'émet aucun de ces gaz nauséabonds et délétères qui vont transformer le Mont-Royal en station balnéaire. Elle est sécuritaire car elle ne fonctionne que lorsque mes mains et mes pieds sont loin derrière elle. Enfin, elle ne ramasse pas l'herbe coupée qui se décompose tranquillement en apportant plein d'éléments nutritifs à la faune et à la flore qui peuplent le jardin.

"Crapaude" américaine


Une crapaude de 12 cm, cela n'existe pas, un crapaud d'Amérique de 12 cm non plus. Pourquoi ? Pour la simple raison que la femelle du crapaud  n'est pas la crapaude, et encore moins la grenouille et que les mâles ne font généralement pas plus de 10 cm. 
Par conséquent, l'individu de la photo est probablement une femelle de crapaud d'Amérique (Anaxyrus americanus). La couleur rougeâtre des flancs et de la partie postérieure renforcent cette impression.
C'est la deuxième fois que j'en vois d'aussi grosses, la première au jardin. Il va falloir que j'inspecte le bassin pour voir s'il n'y aurait pas des œufs. Je ne l'ai pas recroisé mais sa catégorie la met à l'abri des plus grosses de nos couleuvres. Pour ce qui est des ratons laveurs et des autres petits mammifères, la plupart savent depuis longtemps que ce genre d'anoures n'est pas très digeste.