Retour au Mont Saint-Bruno

J'aime bien me promener entre les cabanes des gens riches et célèbres. En longeant le lac seigneurial, j'ai pu constater que la gondole de Venise ou de Guy -c'est selon- a été remisée pour l'hiver; intéressant n'est-ce-pas ? Je me demande si elle se voit de l'espace.
La fin de semaine dernière, la petite neige qui tombait (ou peut-être est-ce l'effet du magasinage de Noël) semble avoir refroidi les promeneurs. Nous en avons profité pour chercher la Chouette rayée, aperçue quelques semaines auparavant. Elle nous a probablement vus, mais a décidé de se faire discrète.
En revanche, le grand-pic était au rendez-vous, ainsi que trois cerfs de Virginie. Il y en a peu au mont Saint-Bruno, leurs traces sont rares. Sont-ils "gérés" ? Nous y avons vu aussi des mésanges, les deux espèces de sittelles et une centaine de sizerins avec lesquels nous n'avons pas pratiqué le jeu favori des observateurs d'oiseaux, celui qui consiste à chercher le sizerin blanchâtre au milieu des flammés. Pour ceux que cela intéresse, c'est une année à sizerins. Leur abondance dans le sud du Québec en hiver suit en effet un cycle de deux ans.


Miel sauvage

Avant de nous nourrir, le miel nourrit l'abeille. Le nectar des fleurs passe de bouche en bouche, se mélange aux sucs digestifs des ouvrières et le saccharose est scindé en fructose et en glucose. Ensuite, les abeilles les plus malignes entreposent leur miel hors de notre portée.