Foulque macroule, Fulica atra, Eurasian Coot

Dans un quartier résidentiel de La Haye (Hollande), un des canaux qui traversent la ville héberge sa part de foulques macroules. La ressemblance avec son congénère américain, le Foulque d'Amérique (Fulica americana),  est frappante. Seuls la taille plus imposante de la plaque frontale de l'espèce européenne et le trait foncé qui barre son bec permettent de les distinguer.
Le Foulque macroule est omniprésent sur les canaux des centres-villes de Hollande; il y niche même. Cet oiseau aquatique appartient comme les poules d'eau à la famille des rallidés.
Les foulques nagent très bien, même si leurs pattes ne sont pas palmées à la manière des anatidés. En effet - on le devine sur la vidéo - les palmures ne sont pas des membranes qui joignent les doigts comme chez les canards, mais plutôt des élargissements de part et d'autres de chaque phalange. 
D'où vient le nom de macroule ? Difficile à dire, mais macroule, ou macrole, est le terme utilisé autrefois pour désigner les macreuses. Est-ce la ressemblance avec le plumage de cet autre oiseau aquatique qui a valu son nom au foulque ?

Colibri à gorge rubis, Archilochus colubris, Ruby-throated Hummingbird

Le 8 septembre 2012. Cette femelle de Colibri à gorge rubis pourrait être la résidente du jardin qui fait des réserves pour son voyage vers l'Amérique du Sud et sa traversée du Golfe du Mexique  ou déjà une voyageuse du Nord qui fait escale ?
Les mâles, quant à eux, semblent partis.

Bruant familier, Spizella passerina, Chipping Sparrow

Avec leur plumage de couleur brune (au Canada) et leur taille, on les prend souvent pour des moineaux. Mais en y  regardant de plus près, on finit par remarquer les détails qui permettent de distinguer les 14 espèces de bruants nicheurs ou hivernants du Québec.  
Ici, un jeune (à droite) accompagné d'un adulte. Légèrement plus petit qu'un moineau, la poitrine uniformément gris-pâle de l'adulte (il faudra me croire sur parole), la ligne noire qui prolonge l'oeil en arrière , le bec rosâtre à noir selon la saison et surtout la calotte rousse sont caractéristiques du Bruant familier, très commun en été et absent en hiver.

La mystérieuse danse des pucerons

Les colonies de certaines espèces de pucerons sont parfois animées d'une onde qui se propage d'un individu à l'autre, à la manière d'une holà. Ce comportement, qui est décrit chez l'espèce Grylloprociphilus imbricator (Puceron fugace du hêtre, en français) et qui lui vaut le surnom anglais de Boogie-Woogie Aphid, serait une réaction à un dérangement ou à un danger.