Aucun message portant le libellé Scrophulariacées. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Scrophulariacées. Afficher tous les messages

Paulownia tomentosa

Cet arbre originaire de la Corée et du nord de la Chine semble très bien supporter la pollution de Mexico, où il est omniprésent.

Scrofulaire

Photo de Luc Viatour
 [GFDL, CC-BY-SA-3.0 or CC BY-SA 2.5-2.0-1.0] 
via Wikimedia Commons
Scrophularia nodosa (Scrophulariacées) est aussi appelée Scrofulaire des bois, Herbe aux écrouelles ou Scrophulaire noueuse. Scrofularia auriculata appelée Scrofulaire à oreillettes ou Scrofulaire aquatique a des propriétés identiques.
La scrofulaire noueuse est une plante vivace des régions tempérées d’Eurasie qui a été introduite en Amérique du Nord ; on la trouve au Québec. Elle pousse dans les lieux humides, en bordure des fossés ou des rivières.
On utilise les parties aériennes, qui sont anti-inflammatoires, cardiotoniques, laxatives et vulnéraires.
Parmi les principes actifs de la scrofulaire, on trouve :
  • Des flavonoïdes parmi lesquels la diosmétine, la diosmine et l’acacétine.
  • Des iridoïdes dont l’aucubine, l’harpagide, l’harpagoside et le procumboside auxquels on attribue les effets purgatifs et cardiotoniques.
Contre l'arthrite, la constipation et le diabète.
  • Infusion de 2 à 8 g dans 150 ml d’eau, une fois par jour.
  • Teinture (1:10 éthanol à 45 %) à raison de 2 à 4 ml par jour.
  • Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 2 à 8 ml par jour.
Contre les dermatoses (eczéma, psoriasis, mycose), le prurit, les kystes, les nodules, les indurations, les ulcères, les plaies et l'adénite.
  • Cataplasme de plante fraîche.
  • Onguent obtenu en ajoutant 10 g de poudre de feuilles à 10 g de suif et 20 g de saindoux fondu.
La scrofulaire est contre-indiquée en cas de tachycardie ou de problèmes cardiaques.



Molène

Photo de AnRo0002, [CC0], via Wikimedia Commons
Verbascum thapsus (Scrophulariacées) est aussi appelée Bonhomme, Bouillon blanc, Cierge de Notre-Dame, Grand chandelier, Molène bouillon-blanc, Herbe de Saint-Fiacre, Molène vulgaire, Oreille-de-loup ou Tabac du diable.
La molène est une plante bisannuelle originaire d’Eurasie qui a été introduite sur les autres continents, notamment en Amérique du Nord. Elle pousse dans les lieux incultes ensoleillés et secs. La première année, elle produit une rosette de grandes feuilles ovales et laineuses, puis, la deuxième année, un long épi de fleurs jaunes pouvant atteindre 2 mètres de hauteur. Les fleurs, serrées les unes contre les autres, éclosent progressivement sans ordre apparent.
On utilise surtout les fleurs (corolle et étamines uniquement), qui sont antibiotiques, antidiarrhéiques, astringentes et expectorantes, plus rarement les feuilles.
Parmi les principes actifs de la molène, on trouve :
  • Des mucilages (3 %) auxquels on attribue un effet décongestionnant.
  • Des iridoïdes (0,5 à 1 %), parmi lesquels l’aucuboside (anti-inflammatoire et antispamodique).
  • Le verbascoside (anti-inflammatoire).
  • Des saponines.
Contre l'asthme, la rhinite allergique, la tuberculose, la bronchite, le mal de gorge, le rhume, la toux, la congestion des voies respiratoires, la diarrhée et la gastro-entérite.
  • Infusion filtrée de 1 à 2 g de fleurs dans 150 ml d’eau, 2 à 3 fois par jour.
  • Décoction filtrée (4 minutes) de 1 à 2 g de fleurs dans 150 ml d’eau, 2 fois par jour pendant 7 jours; on peut mélanger avec la mauve et l'aunée.
  • Teinture (1:5 éthanol à 40 %) à raison de 7,5 à 10 ml, 2 fois par jour.
  • Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 1,5 à 2 ml, 2 fois par jour.
  • Infusion de 30 g de fleurs de molène, 20 g de fleurs de coquelicot, 10 g de fleurs de mauve et 20 g de tussilage dans 1 litre d'eau, à raison de 15 ml, 2 fois par jour.
Contre les plaies, les ulcères, les hémorragies, les hémorroïdes, les engelures, les contusions, l'enrouement, l'otite, les mycoses, la teigne, l'eczéma, les panaris et l'anthrax.
  • Cataplasme de feuilles fraîches broyées ou bouillies.
  • Compresse ou gargarisme avec une décoction (3 minutes) filtrée de 30 g de feuilles ou de fleurs  par litre d’eau.
  • Huile de molène (1:10 à froid,1x21 jours); on peut ajouter 10 ml de teinture de benjoin ou de myrrhe.
Il est important de bien filtrer l’infusion et la décoction avant de la boire, car les poils de la plante peuvent provoquer de sérieuses irritations de la gorge.