Aucun message portant le libellé Printemps. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Printemps. Afficher tous les messages

Un 11 mai à Longueuil

Aujourd'hui, ménage du cabanon de jardin sous la supervision attentive du tamia rayé au cas où les souris auraient laissé traîner une graine.

Au jardin, si ce n'était les sanguinaires défleuries, on pourrait presque se croire en France, avec un mois de retard tout de même.

C'est officiel

Le printemps est arrivé avec les premiers carouges à épaulettes. L'année dernière, c'était le 11 mars.

Un 6 mai dans le boisé du Tremblay

Boisé du Tremblay
Boisé du Tremblay
Boisé du Tremblay

De retour du point le plus méridional de l'Europe occidentale et mettant à profit le décalage horaire, nous sommes allés assister au réveil du boisé et avons pu constater les progrès du printemps de ce côté-ci de l'Atlantique. Rubans bleus, rouges et verts, le sous-bois fleurit et les arbres disparaissent en laissant des traces durables et inesthétiques qu'il serait pourtant facile d'effacer.

Érythrone d'Amérique
Érythrone d'Amérique
Érythrone d'Amérique

Heureusement, au sol, les tapis d'érythrones et de claytonies redonnent du charme au printemps. Curieusement, si les secondes ne sont pas avares de leurs fleurs, les premières font preuve d'une extrême timidité.
En cherchant une explication dans la toile, on trouve que 99 % des plants d'une colonie ne fleurissent pas. Sur le terrain, cela semble effectivement être le cas. On lit également qu'une plante n'atteint pas sa maturité sexuelle avant 4 à 7 ans, et que, pendant cette période, le bulbe n'émet qu'une seule feuille par année. Il ne produit deux feuilles que lorsqu'il est prêt à fleurir. Enfin, on apprend aussi qu'un bulbe émet environ 3 stolons par an, qui donnent naissance à autant de nouvelles plantes. Ceci explique peut-être cela.  

Bientôt la couleur

Les couleurs passent aussi l'hiver dans le sud, mais ce n'est plus qu'une question de jours avant qu'elles reviennent de migration. Hier, j'ai vu mes premiers jaunes, oranges et verts de l'année.


Rhubarbe
Oseille
Chardonneret jaune

Grand ménage de printemps

Un couple de moineaux s'est réapproprié la vieille cabane qui, l'année dernière, était occupée par une colonie de bourdons. Monsieur fait un peu de ménage sous la supervision de madame.

Moineau domestique
Moineau domestique




Faut que ça fonde !

Au parc Michel-Chartrand (Longueuil, Québec) il faisait frette cet après-midi, mais la faune habituelle était au rendez-vous.  

 
 
 

Ni été, ni automne...

...et un printemps de 3 semaines avant de revenir à l'hiver.


Mais avec un flash, des plantes d'intérieur et beaucoup d'imagination, on pourra peut-être attraper un coup de chaleur sous les tropiques.

Un samedi chez Marguerite d'Youville

Le refuge faunique Marguerite-d'Youville fait partie de mes endroits préférés à proximité de Montréal. Je me demande si ce n'est pas là que l'on voit le plus d'espèces de tout, y compris des milices de photographes arpentant bruyamment les chemins en tenue de camouflage (c'est un comble), arme à l'épaule. De quoi me donner des complexes au concours de la plus grande...focale, moi qui me promène juste avec un petit compact autofocus.
Bref, nous allons rendre visite à Marguerite, au moins une fois par an et avant 9 heures, pour ne pas payer les droits d'entrée élitistes de 5 dollars; tout droit d'accès à la nature étant inique. Marguerite ne change pas; on y voit toujours des choses extraordinaires comme la mésange bicolore ou le pic à ventre roux. Bon d'accord, nous ne les avons pas vus cette fois-ci, mais une photographe, à qui je demandais:  "avez-vous vu la mésange bicolore ? " puis "titmouse ?" après avoir constaté son changement de couleur et son air paniqué, me confirma qu'elle y était.
Rassurés et un peu déçus d'avoir manqué le rendez-vous, nous avons continué notre chemin, espérant cette fois trouver les dindons sauvages. Encore raté ! Nous avons quand même pu observer une grande duchesse d'Amérique sur son nid et plein d'autres indices que nous n'étions pas les seuls à nous impatienter du retour du printemps.

Grand-duc d'Amérique
Liquéfaction du marais
La pointe nord de l'île Saint-Bernard
Montréal au loin
Un couple de Petits garrots 
Bruant chanteur

Campagnol sp
Bernaches du Canada

450 Moineau

-14°C, mais les moineaux ne s'y trompent pas; le printemps est à nos portes et il est temps d'accéder à la propriété.
Au prix des logements dans le 514(*), ils font comme tout le monde et viennent s'installer dans le 450 ou le marché semble quand même favorable aux vendeurs.



* Pour les les lecteurs outre-Québec, 514 est l'indicatif téléphonique de l'île de Montréal et 450, celui de sa banlieue aux habitudes de vie suffisamment différentes pour faire sourire le "vrai" citadin. En éloignant le point de vue, il va de soi que ces nuances deviennent imperceptibles.

Printemps


Les couleurs de l'automne attirent les foules, mais celles du printemps ne sont pas dénuées de charme.

15 avril 2013

Les rainettes crucifères et les grenouilles des bois chantent pour la première fois cette année.

Entre hiver et printemps...

...le mont Saint-Bruno renaît sous le signe de l'eau. Les dernières feuilles pleurent leur déchéance avant de disparaître. Dans l'écorce d'un bouleau gris, un pic maculé a gravé un message pour les générations futures. Dans une vieille souche, une salamandre a dissimulé son collier de perles tandis qu'une armée de mousses est prête à conquérir le monde.   







C'est le printemps !


Hier vendredi,ce que j'ai pris pour un Bouleau jaune (j'ai tout d'un coup un énorme doute et j'invoque ici la science de Roger et de Luc pour le dissiper) fleurissait aux parc des îles de Boucherville pendant que deux chouettes rayées se faisaient chauffer au soleil.
Ce samedi matin, au mont Saint-Bruno, le cardinal rouge chantait le printemps et un couple de colverts prenait soin de nous préciser qu'un froid de canard, tout relatif qu'il soit, reste au dessus du point de congélation.

Le temps des sucres

Érable est un grand sensible; il pleure de joie au premier signe de réchauffement et rougit à la moindre contrariété. 

 

Onoclée sensible, Onoclea sensibilis, Bead Fern















À quoi est sensible l'Onoclée ? Pas aux rhumatismes puisqu'elle aime les lieux humides, ni aux chevaux qu'elle empoisonnerait. Alors au froid peut-être, car on prétend qu'elle fane aux premiers gels.

Asaret du Canada, Asarum canadense, Wild Ginger

Deux feuilles en forme de coeur, une fleur pourpre couchée sur le tapis de feuilles mortes, le gingembre sauvage est aussi discret que vulnérable. Son rhizome parfume les plats à la manière du vrai gingembre et ses propriétés expectorantes aideraient en cas de rhume.