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Camomille romaine

Photo de Jeantosti,
[GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons
Chamaemolum nobile, syn. Anthemis nobilis (Asteracées), est aussi appelée Anthémis noble, Anthémis odorante, Camomèle, Camomille d'Anjou ou Camomille noble.
La camomille romaine pousse en Europe et en Amérique du Nord. Mis à part la présence d'écailles entre les fleurs, elle ressemble beaucoup à la camomille allemande. Il existe une variété à fleurs doubles qui se caractérise par plusieurs rangées de ligules blanches.
On utilise les fleurs, qui sont antidépressives, antiémétiques, anti-inflammatoires, antispasmodiques, carminatives, cholagogues, digestives, emménagogues et sédatives.
Parmi les principes actifs de la camomille romaine, on trouve :
  • Une huile essentielle (0,4 à 1,75 % de la fleur) composée entre autres de chamazulène (anti-inflammatoire) et de nobiline (antitumorale in vitro).
Contre la dyspepsie, l'atonie gastrique, les troubles digestifs mineurs (ballonnements, flatulences, éructation, nausée, vomissement), l'inflammation des muqueuses, la fièvre, les névralgies, l'état grippal, les migraines menstruelles et le manque d'appétit.
  • Fleurs séchées à raison de 1 à 4 g, 3 fois par jour.
  • Infusion de 1 à 4 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
  • Extrait liquide (1:1 éthanol à 70 %) à raison de 1à 4 ml, 3 fois par jour. 
  • Teinture (1:5 éthanol à 45 %) à raison de 3 à 5 ml, 3 fois par jour.
  • Vin de camomille (1:40, 10 jours) à raison de 30 ml avant un repas; on peut ajouter 10 g/l d'écorce d'orange amère ou de citron pendant la macération.
Contre l'extinction de voix, la douleur, l'inflammation de la peau, les dartres, les gerçures, les piqûres d’insecte, l'eczéma, l’irritation de la peau et le prurit.
  • Bain oculaire avec une infusion de 35 g par litre d’eau.
  • Lotion pour la peau avec la même infusion.
  • Huile (1:8 à chaud) à appliquer sur la peau (douleur). 
La camomille peut provoquer des réactions allergiques. À forte dose, elle peut causer des vomissements.  



Camomille allemande

Matricaria recutita (Astéracées) est aussi appelée Camomille sauvage, Petite camomille, Matricaire camomille, Matricaire tronquée ou Camomille vraie.
Originaire des régions tempérées d’Europe et d’Asie, elle a été introduite en Amérique du Nord et en Australie. Elle pousse dans les milieux ouverts, dans des sols peu végétalisés. La plante est très ramifiée et ne dépasse pas 30 cm de haut. Avec ses feuilles divisées en segments filiformes, ses ligules blanches rabattues contre le pédoncule à maturité, elle est difficile à distinguer de la camomille romaine; ce qui n’est pas très grave puisque les deux plantes ont des propriétés communes. Le critère qui permet de la distinguer de la camomille romaine est l'absence d'écaille entre les fleurs. Les fleurs et les feuilles froissées dégagent un parfum qui rappelle l’ananas.
On utilise les fleurs, qui sont antibiotiques, antifongiques, anti-inflammatoires, antiphlogistiques, antispasmodiques, carminatives, cholérétiques, sédatives et stomachiques.
Parmi les principes actifs de la camomille allemande, on trouve :
  • Une huile essentielle anti-inflammatoire (0,4 à 1,5 % de la fleur) dont les principaux constituants sont le chamazulène (1 à 15 % de l’huile essentielle) formé à partir de la matricine pendant la distillation, ainsi que le bisabolol et ses dérivés (environ 50 %). La matricine est un anti-inflammatoire plus puissant que le chamazulène.
  • L’apigénine (8 % de la fleur), un flavonoïde anti-inflammatoire, sédatif et antispasmodique.
Contre la dyspepsie (spasmes gastriques et intestinaux), les infections et les inflammations du tube digestif (gastroentérite, gastrite), l'ulcère gastroduodénal, les flatulences, les ballonnements, la diarrhée, la tension nerveuse, l'agitation, l'insomnie, les douleurs menstruelles, intestinales et hépatiques, les névralgies, le rhume, la fièvre et le mal des transports.
  • Plante séchée à raison de 2 à 8 g, 3 fois par jour.
  • Infusion de 2 à 8 g de fleurs dans 150 ml d’eau), 3 fois par jour.
  • Teinture (1:5 éthanol à 45 %) à raison de 15 ml, 3 à 4 fois par jour 
  • Extrait liquide (1:1 éthanol à 45-60 %) à raison de 1 à 4 ml, 3 à 4 fois par jour.
Contre les hémorroïdes, les plaies (ulcères des jambes, piqûre d'insectes), la tension nerveuse, l'inflammation de la peau (eczéma) et des muqueuses (bouche, gorge), les infections de la bouche et de la peau, les démangeaisons, la peau sèche, les rides, les infections des yeux, l'inflammation des voies respiratoires, les névralgies et la fièvre.
  • Compresse, rince-bouche ou gargarisme avec une infusion de 100 g de fleurs par litre d’eau ou avec 5 ml de teinture (1:5) diluée dans 100 ml d'eau ou encore avec 1,5 ml d'extrait liquide dilué dans 100 ml d'eau.
  • Cataplasme de fleurs.
  • Bain avec une infusion de 50 g de fleurs pour 10 litres d'eau (nervosité, névralgie, démangeaisons).
  • Huile (1:8 à froid, 1x1mois) à appliquer sur la peau; on peut ajouter 2 ml d'huile essentielle de lavande (irritation de la peau, douleur, peau sèche).
  • Inhalation des vapeurs d'une infusion de 20 g par litre d’eau.
Chez les personnes sensibles aux plantes de la famille des astéracées, la camomille peut provoquer des allergies.



Angélique officinale

Photo de Kat from St Albans, United Kingdom,
[CC-BY-2.0], via Wikimedia Commons
Angelica archangelica (Apiacées) est aussi appelée Angélique vraie, Herbe aux anges, Archangélique, Angélique des jardins, Angélique médicinale ou Herbe du Saint-Esprit.
L’angélique est une grande plante bisannuelle qui peut atteindre 2 m de haut. Originaire d’Eurasie, elle est cultivée en Amérique du Nord, en particulier au Québec. Elle pousse dans les terrains humides. Il faut faire attention de ne pas la confondre avec d'autres plantes toxiques de la même famille.
On utilise la racine et les graines, qui sont amères, anti-inflammatoires, antispasmodiques, anxiolytiques, apéritives, carminatives, cholagogues, digestives, emménagogues, expectorantes, galactogènes, sédatives, stomachiques, sudorifiques et toniques.
Parmi les principes actifs de l’angélique officinale, on trouve :
  • Des coumarines (antiplaquettaires, photosensibilisantes) dont l’angélicine, l’archangélicine, le bergaptène, l’impératorine (antitumorale), l’osthol (0,2 % de la racine), l’ombelliférone et la xanthotoxine (antitumorale).
  • Une huile essentielle (0,3 à 1,3 % de la racine et des graines) composée de 80 à 90 % de monoterpènes, dont le phellandrène, le pinène, le sapinène, le limonène et le bornéol.
  • L’archangélénone, un flavonoïde.
Contre le manque d'appétit, la dyspepsie, (spasmes gastriques ou intestinaux, colique), l'indigestion, les ballonnements, les flatulences, les infections respiratoires (rhume, pneumonie), la toux, l'asthme, la bronchite, la pleurésie, les infections urinaires, les douleurs rhumatismales, la fièvre, la dysménorrhée, le syndrome prémenstruel, la fatigue, la rétention d'eau et l'insomnie.
Pour aider à l'évacuation du placenta après l'accouchement.
  • Racine séchée jusqu'à 4,5 g par jour.
  • Graines à raison de 1 à 2 g par jour.
  • Infusion de 1 à 2 g de graines ou de 2 g de racine dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour, une demi-heure avant les repas.
  • Décoction (10 minutes) de 2 g de racine dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour, une demi-heure avant les repas.
  • Huile essentielle à raison de 4 à 7 gouttes, 3 fois par jour.
  • Vin d'angélique (graines 1:16, 3 jours) à raison de 30 ml avant les repas.
  • Teinture de racine (1:5 éthanol à 50 %) à raison de 0,5 à 2 ml, 3 fois par jour.
  • Extrait liquide de racine (1:1 éthanol à 25 %) jusqu'à 2 ml, 3 fois par jour.
L'angélique est contre-indiquée pendant la grossesse (abortive) et il est préférable d'éviter les bains de soleil et l'exposition intensive aux rayons ultraviolets pendant le traitement car elle est photosensibilisante.



Aneth

Photo de Mnolf (Rum, Austria)
[GFDL, CC-BY-SA-3.0 or CC-BY-SA-2.0],
via Wikimedia Commons
Anethum graveolens (Apiacées) est aussi appelée Aneth odorant, Fenouil puant, Fenouil bâtard ou Faux anis.
L’aneth est une plante annuelle originaire du bassin méditerranéen ou d’Asie centrale, qui est cultivée en Amérique du Nord.
On utilise les graines mûres qui sont antispasmodiques, carminatives, cholagogues, cholérétiques, digestives, diurétiques, galactogènes et mucolytiques.
Parmi les principes actifs de l’aneth, on trouve :
  • Une huile essentielle qui constitue 5 % de la graine et qui est riche en carvone (35 à 50 % de l’huile essentielle), une cétone monoterpénique à laquelle on attribue l’effet antispasmodique.
Contre la dyspepsie (douleurs gastriques), la gastrite, la colique (spasmes intestinaux), les flatulences, les douleurs menstruelles, la toux, la congestion bronchique et la mauvaise haleine.
  • Graines à raison de 1 à 4 g par jour.
  • Infusion de 2 à 4 g de graines grossièrement moulues dans 150 ml d’eau, 1 à 3 fois par jour.
  • Teinture (1:5) à raison de 5 à 15 ml par jour.
  • Huile essentielle à raison de 0,1 à 0,3 ml par jour.
L'aneth peut provoquer des réactions allergiques. Son huile essentielle est contre-indiquée aux femmes enceintes ou qui allaitent, en raison de ses effets abortifs et neurotoxiques. Il ne faut pas en donner aux enfants de moins d'un an.