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Surpris au lit

Juste assez tôt pour ne pas croiser de coureurs des bois et assister au lever du cerf de Virginie.


Drôle d'oiseaux

Chaque hiver, nous apercevons quelques cerfs de Virginie du  côté sauvage de la clôture. Cette année, une bande de cinq, toujours les mêmes, vient nous visiter régulièrement. Il y a aussi un renard roux qui passe faire son tour. Nous avons pu constater que les cerfs s'en méfient. Pourtant, ils ne font pas partie de son régime alimentaire...en tout cas pas dans cet état.
L'installation des mangeoires n'est probablement pas étrangère à cette recrudescence de la faune: graines, oiseaux, rongeurs, brouteurs, carnassiers. Il ne reste plus que les chasseurs pour compléter la chaîne. Que le lobby se rassure; ils ne sont pas loin. 200 mètres seulement nous protègent des coups de fusils. Au-delà, le promeneur doit faire confiance à l'habileté et à l'intelligence des nemrods; autant dire que la vie ne tient à rien. 

Cerf des Keys, Odocoileus virginianus clavium, Key Deer


Leur histoire commence, il y a fort longtemps, une époque d'avant l'Homme. L'air se refroidit, l'eau cristallise et se retire, offrant les Keys en pâturage. Puis, un réchauffement et les voilà pris au piège sur leurs îlots. C'est là que les Cerfs de Virginie deviendront les Cerfs des Keys.
Les européens débarqueront plus tard et les réduiront presque à néant, une coutume de notre espèce. On dit qu'il n'en restait que vingt-cinq en 1955, seize ans après que leur chasse ait été interdite.
Aujourd'hui, ils ne sont pas sortis d'affaire. L'effectif avoisine le millier mais l'habitat disparaît. Il faut dire que les Keys sont encore belles, mais pour combien de temps ?