Trekking day

Hier était une journée magnifique pour se promener au parc du Mont-Tremblant. L'observation d'un pic à dos noir et d'un vison d'Amérique furent les aubaines du jour, mais il y eut aussi des tarins des pins, un couple de durbecs des sapins et plein d'autres choses qui ne s'achètent pas.   

Tarins des pins
Pour faire la différence entre un vison et une loutre, il faut regarder le menton. S'il y a une tache blanche, c'est un vison.

Sans tuque ni mitaine,

À Saint-Bruno la montérégienne, j'ai rencontré madame Grand-Pic et deux harfangs m'en revenant.


Angélique chinoise

Angelica sinensis (Apiacées) est aussi appelée Angélique de Chine.
L’angélique chinoise est une grande plante vivace originaire de Chine. Elle a des propriétés voisines de l’espèce européenne, l’angélique officinale. Elle est surtout utilisée pour traiter les troubles féminins alors que l’espèce européenne sert principalement à traiter les troubles digestifs.
On utiliser la racine qui est analgésique, antispasmodique, emménagogue, œstrogénique et tonique pour l’utérus
Parmi les principes actifs de l’angélique chinoise, on trouve :
  • Une huile essentielle à phtalides, dont le ligustilide (5 % de la racine) et l’angélicide, et à terpènes (cadinène, carvacrol et ocinène).
  • Des coumarines : l’ombelliférone, l’angélol et l’angélicone.
  • L’acide férulique.
Contre les symptômes de la ménopause (bouffées de chaleur), les règles irrégulières, l’aménorrhée, la dysménorrhée, le syndrome prémenstruel, l’anémie, les douleurs rhumatismales, les douleurs abdominales, la constipation et les douleurs hépatiques.
  • Racine séchée à raison de 4,5 à 9 g par jour
  • Infusion de 1 à 3 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
  • Vin d’angélique (1:5, 15 jours) à raison de 30 ml par jour.
L’angélique chinoise est contre-indiquée en cas de diarrhée. Elle ne doit pas être utilisée pendant la grossesse ou l’allaitement. Elle peut interagir avec les traitements anticoagulants.



Parc national des Îles-de-Boucherville


Contrat d'écriture, projet personnel, spleen saisonnier font en sorte que j'ai moins le temps et l'envie d'alimenter ce carnet. Cela ne m'empêche pas de faire l'école buissonnière. Et puisqu'El Nino retient l'hiver quelque part, je serais fou de ne pas en profiter. En cette saison, la faune se fait plus rare, mais elle est plus amicale; surtout si on prend soin d'emporter quelques graines de tournesol noires. 

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Boswellie

Photo de Dinesh Valke,
de Thane, India (Kungilyam (Malayalam))
[CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons
Boswellia serrata (Burséracées) est aussi appelée Encens indien, Encens d’Inde ou Boswellia.
Le boswellie est un arbre originaire des régions arides de l’Inde, qui a été introduit en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Il se caractérise par des feuilles composées formant des «plumeaux» à l’extrémité des rameaux, par des grappes de petites fleurs blanches et par une exfoliation spontanée de l’écorce des jeunes rameaux.
On utilise la résine, recueillie en entaillant l’écorce, qui est anti-inflammatoire et immunostimulante.
Parmi les principes actifs du boswellie, on trouve:
  • Des acides boswelliques, qui sont des triterpènes auxquels on attribue les effets anti-inflammatoires.
  • Une huile essentielle (5 à 9 %) à α-thuyène (50 à 60 %)
Contre les maladies inflammatoires pulmonaires (asthme, bronchite, broncho-pneumopathie obstructive), les inflammations du système digestif (maladie de Crohn, colite ulcéreuse), la diarrhée, l’inflammation des articulations (arthrite, arthrose, bursite, tendinite).
  • Extrait normalisé à 37,5 % d’acides boswelliques, à raison de 300 à 500 mg, 3 fois par jour.
Contre les douleurs articulaires, les ecchymoses, l’acné, les furoncles et les infections fongiques.
  • Résine appliquée sur la peau.
En l’absence de données toxicologiques, les femmes enceintes et celles qui allaitent ne devraient pas utiliser le boswellie.