Chiendent

Photo de Rasbak
[GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons
Elytrigia repens (Poacées) est aussi appelée Chiendent officinal, Chiendent rampant, Herbe à deux bouts ou Petit Chiendent.
Cette « mauvaise herbe » originaire d’Europe, d’Asie et d’Afrique du Nord est naturalisée en Amérique du Nord. Envahissante, il est très difficile de s’en débarrasser en raison de ses longs rhizomes ramifiés. Le chiendent forme parfois des touffes compactes de 30 à 120 cm de haut. Malgré ses feuilles rugueuses au toucher et ses épis de fleurs espacées et alternées de chaque coté  de la tige, il est facile de le confondre avec d’autres plantes de la même famille.
On utilise le rhizome, qui est antimicrobien, antirhumatismal, antitussif, diurétique, hypoglycémiant et tonique.
Parmi les principes actifs du chiendent, on trouve :
  • La triticine (4 à 8 %), un polysaccharide très proche de l’inuline.
  • La tricine, un flavonoïde.
  • Une huile essentielle (0,01 à 0,05 %) dont le constituant principal serait l’agropyrène (95 %), responsable de l’effet antibiotique. La présence et la concentration de ce composé varient selon les études.
Contre les rhumatismes, la lithiase urinaire, l'inflammation des voies urinaires, la cystite, la rétention d'eau et l'irritation des muqueuses.
  • Suc jusqu'à 100 ml par jour.
  • Infusion de 2 à 4 g dans 150 ml d’eau, plusieurs fois par jour jusqu’à un maximum de 20 g.
  • Rhizome à raison de 6 à 10 g par jour.
  • Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 4 à 8 ml, jusqu’à 4 fois par jour.
  • Teinture (1:5 éthanol à 40 %) à raison de 5 à 15 ml, 3 fois par jour.
  • Décoction de 2 à 4 g de rhizome dans 150 ml d’eau, 2 fois par jour; on peut ajouter des feuilles de mauve et de gaillet en cas de cystite.
Contre les plaies.
  • Compresse avec une décoction de 25 g de feuilles par litre d’eau ou avec le jus de la plante pressée.
La durée d’utilisation est habituellement de 2 à 4 semaines.



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