Mélèze laricin, Larix laricina, Tamarack


En hiver, si vous croisez un "sapin" sans aiguille, c'est qu'il est mort...ou qu'il fait semblant. Dans le deuxième cas, c'est un mélèze; en tout cas au Canada.
On a avancé beaucoup d'hypothèses pour expliquer cette déviance du comportement des conifères, mais selon le fameux principe du rasoir d'Ockham, dont la formulation moderne veut que l'hypothèse la plus simple soit la plus vraisemblable, la seule vraie raison de ce comportement est que le mélèze ne voulait pas finir sur le bord d'un trottoir, un lendemain de Noël.
Comme l'illustre la photo ci-dessus, le mélèze est une espèce monoïque. Contrairement aux hermaphrodites dont les sexes sont portés par la même fleur et contrairement aux dioïques dont les sexes sont portés par des individus différents, les sexes sont portés par la même plante mais par des fleurs différentes: les fleurs mâles, ou plutôt inflorescences ou cônes mâles, sont ici en haut (couleur crème) et les cônes femelles en bas (couleur rose). Ce sont ces dernières qui évolueront pour donner les cônes écailleux et secs qui valent leur nom aux conifères. Si l'ovule a été fécondé, la graine se trouvera à la base de l'écaille.       
  
 

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