La p'tite jaune

Cela faisait une semaine que nous arpentions le jardin en espérant rencontrer une des deux couleuvres qui l'habitent. Normalement, elles profitent des premiers rayons de chaleur pour se faire dorer l'écaille sur une pierre du bassin ou sur le bois du patio. Mais on ne sait jamais; il y a des couleuvres qui ne retrouvent jamais le chemin de la surface ou qui choisissent de rester dormir dans leur trou. Parce que tout le monde le sait; une couleuvre, ça ne meurt pas...de mort naturelle en tout cas ! La preuve, avez-vous déjà trouvé leur cadavre. Non, ça change de peau; un point c'est tout.
Toujours est-il que nous commencions à être inquiets de ne pas les avoir encore vues. Mais la couleuvre n'est pas pressée, elle connait bien sa météo et la dernière neige tardive de la fin d'avril lui a donné raison. Elle a donc attendu le dernier dimanche du mois pour se montrer. Comme d'habitude, c'est elle qui nous a trouvés. La p'tite jaune - parce qu'il y a aussi la grosse rouge - faisait une pause au soleil avant de faire la tournée de son terrain de chasse.
     

Aucun commentaire:

Publier un commentaire