Épipactis petit-hellébore, Epipactis helleborine, Hellebore-like Epipactis

Selon la troisième édition de la flore laurentienne, cette orchidée est la seule orchidée d’origine européenne à s’être naturalisée en Amérique du Nord.


Petite Pervenche

Vinca minor (Apocynacées) est aussi appelée Pervenche mineure, Violette de serpent, Violette des sorciers, Bergère ou Pucelage.
La pervenche est une plante vivace originaire d’Europe. Cultivée en Amérique du Nord comme plante ornementale, elle s’échappe parfois des jardins pour coloniser les sous-bois où elle forme des tapis de feuilles vert foncé d’apparence vernissée et de fleurs mauves au printemps.
On utilise les feuilles, qui sont antigalactogènes, astringentes, vasodilatatrices cérébrales et coronariennes et vulnéraires.
Parmi les composés actifs de la pervenche, on trouve:
  • Des alcaloïdes (0,3 à 1 % des feuilles) parmi lesquels la vincamine (10 % des alcaloïdes totaux) dont l'effet vasodilatateur est utilisé pour augmenter l'oxygénation du cerveau et combattre les troubles cognitifs, en particulier ceux causés par le vieillissement.
La vincamine et son dérivé hémisynthétique, la vinpocétine, sont utilisés en médecine pour lutter contre le déclin cognitif causé par la maladie d’Alzheimer.
Contre la pleurésie, la diarrhée, l'entérite, les troubles de la circulation sanguine, en particulier cérébrale (suites d’accident vasculaire cérébral, séquelles de traumatismes crâniens, troubles cochléovestibulaires, troubles rétiniens), les troubles de mémoire, le déclin cognitif, les vertiges et l'athérosclérose.
  • Extrait normalisé à raison de 5 à 10 mg de vincamine, 3 fois par jour.
  • Vin de pervenche (1:10, 10 jours) à raison de 50 ml avant le repas.
Contre le mal de gorge (amygdalite), les ulcérations de la bouche, la gingivite et les plaies difficiles à cicatriser.
  • Gargarisme avec une décoction (3 minutes) de 60 g de feuilles par litre d’eau ; ne pas avaler.
  • Cataplasme de feuilles fraîches écrasées.
La pervenche ne doit pas être utilisée par voie interne sans supervision médicale et l’usage ci-dessus n’est donné qu’à titre indicatif. La teneur en principes actifs varie beaucoup d'une plante à l'autre et un surdosage peut avoir des effets toxiques pour le foie, le système nerveux et les reins. Les femmes enceintes ou qui allaitent ne doivent pas l'utiliser.



Véronique pédonculée, Veronica peduncularis, Creeping Speedwell

Trille grandiflore, Trillium grandiflorum, Large-flowered Trillium

Pulmonaire

Pulmonaria officinalis (Boraginacées) est aussi appelée Pulmonaire officinale.
La pulmonaire et une plante originaire d'Europe dont plusieurs cultivars sont cultivés en Amérique du Nord comme plantes ornementales. Elle pousse sur les terrains ombragés et humides, plutôt en altitude. On la reconnait à ses rosettes de larges feuilles poilues et ornées de taches blanchâtres. Ses fleurs en tube affichent des coloris différents, de rose à mauve, sur le même pied.
On utilise les feuilles, qui sont astringentes, expectorantes et sudorifiques.
Parmi les principes actifs de la pulmonaire, on trouve :
  • Des mucilages.
  • Des minéraux (15%), dont l'acide silicique.
  • Des flavonoïdes dérivés du kaempférol et du quercétol.
  • L'allantoïne.
  • Des tanins catéchiques ( 4%) et galliques (2%).
  • L'acide chlorogénique, l'acide rosmarinique et l'acide ascorbique.
Contre l'inflammation des voies respiratoires (bronchite, pharyngite), la toux et la grippe.
  • Infusion de 2 à 4 g dans 150 ml d’eau, 3 ou 4 fois par jour.
Contre les plaies et les hémorragies.
  • Cataplasme de feuilles.
Attention, il s'agit d'usages traditionnels et il n'existe aucune étude sur l'efficacité et l’innocuité de la plante. Par ailleurs, la pulmonaire pourrait contenir des alcaloïdes pyrrolizidiniques, qui sont toxiques pour le foie.




Capillaire du Canada, Adiantum pedatum, Northern Maidenhair Fern (2)










Béchiques et expectorantes, les feuilles d’Adiantum pedatum en infusion, en sirop ou en teinture, aident à soulager la toux, l’asthme, la coqueluche et, plus généralement, les maladies pulmonaires chroniques.