Les kildirs font le printemps

Il ne faisait pas chaud ce matin au parc Michel-Chartrand (Longueuil). Nous avons cherché les chouettes et les hiboux vus auparavant... Il faut croire que les attroupements de photographes ont eu raison de leur tranquillité.

À la fin de la promenade, nous en étions à quelques mésanges à tête noire, à peine plus de sittelles à poitrine blanche et à 2 ou 3 pics mineurs et chevelus. En passant devant l'ancienne ferme, comme il niche dans le coin chaque année, j'ai lancé à la joke : "on ne sait jamais, on va peut-être finir avec un pluver kildir." Et puis, un mouvement dans l'herbe encore enneigée par les précipitations de la nuit dernière a attiré mon attention. Il était déjà là, malgré les -7° C de ce matin.

Projet en cours

Je fais actuellement une synthèse de la littérature sur les plantes toxiques du Québec en prévision d'un article sur le sujet. Si la question vous intéresse, vous pouvez consulter et naviguer dans mon document de travail ci-dessus ou à l'adresse suivante pour y laisser des commentaires : https://espace-jfn.onlyoffice.com/s/R2QTvzgRGjdHBcR

Le tableau change fréquemment. Je procède pour l'instant par statut de la plante au Québec (indigène, naturalisée, horticole, plante d'intérieur) puis par famille, dans l'ordre alphabétique. Il doit être possible de laisser des commentaires si vous constatez des oublis ou des erreurs, ou si vous avez des interrogations à formuler.

Le projet fait suite à la lecture de plusieurs intervenants sur les réseaux sociaux, qui s'interrogent (dans le meilleur des cas) sur la comestibilité d'une plante ou qui pensent avoir reconnu une plante comestible. Il s'agit d'attirer l'attention de ces cueilleurs sur les dangers que peuvent représenter certaines plantes et les risques que fait courir une erreur d'identification. Par ailleurs, en tant qu'ex-pharmacologue, je garde un intérêt particulier pour les propriétés pharmacologiques et toxicologiques des plantes.

Charlotte la Cheiracanthe

Que nous habitions l'Europe ou l'Amérique, nous offrons tous le gîte à une cheiracanthe jaunâtre, aussi appelée araignée jaune des maisons. Cette petite araignée jaunâtre ou verdâtre, pas plus grosse qu'un ongle de pouce, protège nos maisons des indésirables qui voudraient s'y incruster. 

La nôtre, la dénommée Charlotte, a pris en charge le salon qu'elle patrouille consciencieusement du soir au matin. Dans la journée, elle disparait dans l'abri de soie qu'elle s'est tissé dans un coin, entre mur et plafond. Bien que sa morsure soit parait-il douloureuse, qu'elle est une mauvaise réputation et que sa grâce soit digne d'une araignée, elle est complétement inoffensive.

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